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Le 22 avril prochain, c’est le Jour de la Terre. Et si y mettre un peu du sien cette année était aussi facile que d’installer quelques cuves de rétention chez soi ? Avec la progression du mouvement « éco-construction », la France ne va pas tarder à s’équiper de matériel de récupération des eaux de pluie. Vous en avez sûrement déjà entendu parler, d’ailleurs, mais ne connaissez peut-être pas encore tout le potentiel écologique de cette nouvelle pratique. Dans cet article, découvrez avec nous le quoi, le pourquoi et le comment de la collecte des précipitations sur la Côte d’Azur.
Recueillir et stocker le ruissellement pluvial d’une surface imperméable – un toit, le plus souvent -, c’est ce qu’on appelle communément la récupération d’eau de pluie. Courant dans les gouttières puis dans les conduits de descente, l’eau est acheminée tout simplement jusqu’au récipient d’emmagasinage : cuve ou citerne prévue à cet effet. Cette réserve nouvellement constituée doit pouvoir répondre à l’ensemble des demandes en eau d’un ménage. Les bénéfices environnementaux liés à l’exploitation de pareille méthode sont nombreux, dont voici compilés ici trois des exemples les plus notables :
Un excédent d’eaux usées à traiter suffisent souvent à congestionner les stations en charge de l’épuration collective, qui renvoient et rejettent dans le système et la nature une eau saturée en polluants. En optant pour un approvisionnement autonome en eau tout droit tombée du ciel, vous contribuez à réduire considérablement la pression exercée sur ce système de traitement.
En milieu naturel, près de la moitié des eaux pluviales pénètrent le sol jusqu’aux nappes phréatiques, contribuant au renouvellement de la réserve d’eau douce souterraine. Des 50 % restants, 10 % de l’eau ruisselle, et il s’en évapore les 40 % restants. Dans nos villes goudronnées, 15 % seulement de la totalité parvient à rejoindre le sous-sol, et jusqu’à 55 % ruisselle, emportant nombre de polluants et contaminants sur son chemin ! La rétention d’eau de pluie individuelle permet non seulement de réduire l’impact de ruissellements souvent dévastateurs, mais de rejoindre naturellement le sous-sol grâce à son utilisation à domicile (jardinage, arrosage, etc.).
Il y a une forte correlation entre eau et énergie dans notre monde moderne. En 2019, l’empreinte carbone totale des Français en relation à leur consommation d’eau s’élevait à 7’599’000 tonnes : dioxyde de carbone (Co2), méthane (CH4) et protoxyde d’azote (N2O) confondus. Réduire le coût énergétique de l’eau doit amener à repenser la dépendance des foyers à l’assainissement collectif. La récupération d’eau de pluie aujourd’hui : une habitude très nettement éco-responsable !
Saviez-vous que pas moins de 93 % de la consommation d’eau des Français est ménagère ? La chasse d’eau qu’on tire, le lave-vaisselle qu’on enclenche, la longue douche matinale sous laquelle on se prélasse, gaspillent quotidiennement une quantité faramineuse d’eau parfaitement potable. Lui substituer l’eau de pluie, en revanche :
Il s’en trouve évidemment beaucoup d’autres utilités, d’entre lesquelles nous ne préférons vous donner ci-dessous que les plus communes. Vous pourriez, par exemple :
Il existe à l’heure actuelle plusieurs formats de récipients de récupération sur le marché, variables aussi bien en taille, qu’en capacité et matériaux. Trois éléments primordiaux doivent entrer en ligne de compte avant d’arrêter son choix sur le modèle voulu :
Ces barils sont bien connus du public français. Placés à la sortie d’un conduit de descente, l’eau s’y jette en temps de pluie pour y être stockée. + Points positifs : . Largement disponibles . Faciles à installer . Peu encombrants – Points négatifs : . Volume de 200 à 400 litres seulement . Débordent rapidement
Variation du système à baril, ces cuves présentent un volume de rétention amplement supérieur. Elles sont dites « sèches » en ce que le conduit de récupération connecté au dessus de la cuve s’assèche après chaque averse. + Points positifs : . Volume de stockage important . Adapté à de fortes précipitations . Bon marché . Facile à entretenir – Points négatifs : . Entreposage à proximité du domicile
Ces citernes, reliées souterrainement à un système de conduits d’acheminement, récupèrent l’eau de pluie à plusieurs points de captation du toit. + Points positifs : . Surface de récupération optimale . Entreposage à distance du domicile – Points négatifs : . Pose plus onéreuse
1. Tout commence avec LA TOITURE. Bien qu’il n’y ait nullement besoin de GOUTTIÈRE spéciale [3], il est recommandé de faire poser un REVÊTEMENT DE PROTECTION [2] et un PRÉ-FILTRE [4] pour prévenir l’accumulation de feuilles et débris. 5. LA CHAMBRE DE FILTRATION empêche l’eau contaminée de parvenir à la citerne. 7. De tailles et matériaux différents, LA CUVE / CITERNE (https://cuveopropre.com/citernes/) peut être accompagnée d’un FILM [6] ou d’un CLAPET [8] ANTI INSECTES. 9. Il est également possible de maintenir un niveau minimal d’eau constant grâce à un SYSTÈME DE REMPLISSAGE AUTOMATIQUE et de demander la pose d’un INDICATEUR DE NIVEAU [12]. 10. LA POMPE distribue l’eau de pluie pressurisée. 11. LE FILTRE D’IRRIGATION stoppe les dernières saletés parvenues jusqu’à la pompe.
Chez O’Propre, nous croyons sincèrement à la viabilité d’un dispositif de récupération de l’eau pluviale en milieu urbain, qui ne demande pas plus d’efforts que d’argent à être mis en place. En prenant en main votre propre approvisionnement, vous pourrez pallier la majorité, du moins la presque totalité de vos besoins en eau à moindre frais et pour une planète plus verte ! N’attendez plus ! En mettant la main à la pâte, vous aussi pourrez contribuer à construire un avenir durable pour les générations à venir. Faites confiance à l’expert en récupération d’eau de pluie de la région et contactez-nous ici !
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